Pour être beau, le sphynx doit tendre au plus près du standard, un texte qui décrit point par point le sphynx idéal. C’est un chat de taille moyenne, au corps robuste, ramassé, de format semi-cobby (le cobby s’inscrit dans un carré), les pattes antérieures sont un peu torses, la poitrine est large, profonde et bien ouverte. Son ventre ressemble à un petit tonneau, on a l’impression que le chat vient de descendre un kilos de croquettes ! Sa tête est large vue de face, le front est plissé, le chat a l’air soucieux, ses oreilles de chauve-souris sont larges à la base, attachées bas, elles se dressent en oblique, comme les ailes d'un papillon et se terminent par un joli arrondi. Le crane est plat, les pommettes sont saillantes, les joues rebondies, dans l’idéal, le profil doit dessiner une cassure évidente entre le front et le nez (le stop). Le menton est ferme, de profil, il est bien dans l’alignement du nez. Les yeux sont grands et en forme de citron. Ses pieds sont ovales, les doigts sont longs et donnent l’impression de mains de singe ! La queue est fine et souple, dans le genre queue de rat, on ne fait pas mieux (sauf si on est un rat !) ! Les mâles ressemblent à de petits molosses, les femelles sont en général, plus... féminines, plus légères ! L'hyper type n'est pas à rechercher, mais une tête bien large, ridée à souhait et très expressive, un corps compact, donnent une impression générale de force et de caractère.
Et bien sûr, la peau est nue ! Lâche, bien ridée. Quand le chat est assis, on a l’impression qu’il porte des bas qui tombent en accordéon sur ses pieds ! On accepte un léger duvet aux « extrémités » du chat : pointes des oreilles, bout du nez, doigts, bout de la queue et testicules. Toutes les couleurs de peau sont admises, la couleur des yeux s'y accordent.
Tout éleveur a en tête le chat idéal, son interprétation personnelle du standard… c’est en quelque sorte sa quête du Graal ! Il s’applique à faire les plus beaux mariages, à fixer certains traits physiques, à en améliorer d’autres, à en éliminer certains, tout en luttant contre la transmission de maladies génétiques comme la CMH. C’est un travail sans cesse en mouvement, un chantier du vivant avec pour principaux moteurs l’amour et la passion.